L'évaluation de la faisabilité du retour à domicile d’un patient atteint du cancer en phase palliative

Auteur(s)

Maslier Louise

Année de soutenance

2024

Directeur(s)

Devanneaux Brigitte

Diplôme

Diplôme d'Etat d'ergothérapeute

Composante

Université de Limoges. Institut limousin de formation aux métiers de la réadaptation

Thème(s)

Médecine et santé

Mots-clés

Ergothérapie,

Soins palliatifs,

Hospitalisation à domicile

Le cancer représente la première cause de mortalité en France. Malgré l’existence de traitements anti-cancéreux, la guérison n’est pas toujours garantie et certaines personnes entrent dans une phase dite « palliative ». Durant cette phase visant à améliorer l’espérance et surtout la qualité de vie, le souhait du retour à domicile (RAD) peut être formulé par le patient. L’équipe hospitalière se doit de respecter la volonté du patient. Pourtant, certaines demandes de RAD ne sont pas satisfaites. Nous pouvons ainsi nous interroger sur la manière dont l’équipe pluriprofessionnelle évalue la faisabilité du RAD pour les patients en phase palliative d’un cancer. Méthode : L’objectif de l’étude est de réaliser une analyse de pratique professionnelle afin de déterminer les outils d’évaluation utilisés par l’équipe ainsi que le rôle de l’ergothérapeute dans cette organisation. Cinq ergothérapeutes correspondants aux critères d’inclusion ont répondu à des entretiens semi-structurés. Un questionnaire a aussi été diffusé auprès d’équipes hospitalières intervenant dans le RAD de patients en phase palliative de cancer. Résultats : Sur les 26 outils proposés par la littérature, seules les échelles d’auto-évaluation de la douleur sont utilisées par la majorité des répondants. L’évaluation en équipe est principalement basée sur des échanges oraux avec une certaine subjectivité. Conclusion : L’utilisation des outils recommandés pour évaluer la faisabilité d’un RAD en phase palliative ne se reflète pas dans les pratiques. L’évaluation pluriprofessionnelle de ces situations est propre à chaque structure et dépend de la dynamique d’équipe dont l’ergothérapeute fait parfois partie.