Enquête auprès des parents de sportifs mineurs de Haute-Vienne sur l’utilisation des auto-questionnaires de santé relatifs à l’obtention d’une licence sportive
(Document en Français)
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- Auteur
- Veret Charlotte
- Date de soutenance
- 14-05-2024
- Directeur(s) de thèse
- Cahen René
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Médecine générale
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Questionnaires,
- Certificats médicaux - Sports,
- Aptitude sportive - Évaluation,
- Sports pour enfants,
- Consultation médicale
Objectifs : Étudier auprès de parents de mineurs sportifs licenciés en Haute-Vienne, l’utilisation de l’auto-questionnaire de santé de sa diffusion à son remplissage. En second plan, faire un état des lieux sur l’intérêt porté aux consultations médicales d’absence de contre-indication, et aux examens médicaux obligatoires. Matériels et méthodes : Étude observationnelle analytique prospective menée à partir de formulaires anonymes, diffusés en ligne, du 5 septembre au 1er octobre 2023. La population cible était les parents de sportifs mineurs inscrits en clubs de sports (hors liste des sports à contrainte particulière) de Haute-Vienne. Résultats : Le recueil de données a permis d’obtenir 119 réponses complètes. Au total, 75% des familles utilisent l’auto-questionnaire, et seulement 50% d’entre eux le complètent en présence de leur enfant. Environ 15% de l’effectif total n’a jamais reçu l’auto-questionnaire, témoignant d’un problème de diffusion de l’auto-questionnaire. Les derniers 9% ont refusé de l’utiliser et ont préféré consulter un médecin pour obtenir un CACI, plus particulièrement si leur enfant pratique ce sport depuis 5 à 10 ans (p=0,005). Beaucoup trouvent la consultation pour la délivrance d’un CACI importante pour le suivi de leur enfant (50%), contrastant avec les 41% de réponses la ciblant comme une « perte de temps ». 50% des parents semblent « pour » l’auto-questionnaire, et 50% sont « contre » ou « partagés » et suggèrent donc une amélioration de ce dispositif. La réalisation des consultations obligatoires de l’enfant semble bonne (66%). Conclusion : La diffusion et l’utilisation approximatives de l’auto-questionnaire sont ses principales faiblesses, puisqu’on peut estimer grâce à cette étude que dans seulement 37,5% des cas l’auto-questionnaire est utilisé correctement (diffusé par les clubs, utilisé et complété avec l’enfant). Une sensibilisation des familles, en passant par les clubs et les médecins sur cet outil de dépistage semble indispensable pour envisager une amélioration des pratiques.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-129591
- Numéro national
- 2024LIMO3126
Pour citer cette thèse
Veret Charlotte, Enquête auprès des parents de sportifs mineurs de Haute-Vienne sur l’utilisation des auto-questionnaires de santé relatifs à l’obtention d’une licence sportive, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2024. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-129591