Contribution au diagnostic biologique de la Neurocysticercose en France

Discipline

Pharmacie

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Neurocysticercose - diagnostic,

Cysticercose,

Taenia solium,

PCR (génétique),

Sérologie,

Épilepsie

Le diagnostic de la neurocysticercose (NCC) est difficile en raison de ses diverses présentations cliniques et de la variabilité des techniques d'imagerie utilisées pour identifier les lésions cérébrales. L'objectif de cette étude était d'évaluer la performance d'une nouvelle PCR ciblant la séquence TsolR13, en comparaison avec deux techniques de routine, pour le diagnostic biologique de la NCC dans un contexte non endémique. Nous avons testé des échantillons de patients résidant en France avec une suspicion de NCC, y compris des échantillons représentant différents génotypes. Bien que la PCR TsolR13 ait démontré une bonne sensibilité, elle n’a pas montré de meilleure performance diagnostique par rapport aux protocoles de PCR préexistants dans les échantillons (sérums, liquide cérébrospinal) des patients atteints de NCC testés. L'écart avec les résultats plus favorables rapportés dans la littérature peut être attribué au nombre limité d'échantillons, aux différences entre les populations de patients étudiées et aux variations génotypiques régionales du parasite. De plus, une enquête est réalisée sur le diagnostic biologique de la cysticercose au niveau national. Cette étude révèle que le diagnostic est principalement basé sur des méthodes sérologiques, avec une utilisation limitée de la PCR malgré sa grande sensibilité. La faible utilisation de la PCR, due à son coût et à l'absence de prise en charge, peut contribuer au sous-diagnostic de la maladie. L'intégration du test PCR dans le LCS en tant que méthode de référence et critère de diagnostic de NCC devrait être envisagée.