Approche comparative des effets microbiologiques et chimiques de traitements d'hydrolyse de boues urbaines dans le cadre de la réduction de leur production

Discipline

Biologie Sciences Santé

Classification

Sciences de la vie, biologie, biochimie,

Médecine et santé

Mots-clés libres

boues d'épuration, matière organique, biodégradation, déchets

Mots-clés

Réactions chimiquesOzonation -- Thèses et écrits académiques,

Boues d'épuration - Biodégradation - Thèses et écrits académiques,

Solubilisation - Thèses et écrits académiques,

Hydrolyse - Thèses et écrits académiques,

Sonification - Thèses et écrits académiques,

Boues d'épuration - Traitement thermique - Thèses et écrits académiques

Les Procédés de Réduction de Production de Boues (PRPB), basés sur des prétraitements d'hydrolyse, ont pour vocation d'accélérer l'hydrolyse de la matière organique particulaire d'une part et d'amplifier la croissance cryptique d'autre part. Bien que ces procédés soient très étudiés à l'heure actuelle, peu d'informations sont disponibles quant à leur impact réel sur la flore microbienne. L'objectif de ce travail était donc de comparer les effets générés par différents traitements d'hydrolyse non seulement en terme de solubilisation de la matière organique et minérale et en terme de biodégradabilité, mais également de comprendre l'impact réel de ces traitements sur la flore bactérienne. Pour cela, ce travail a consisté, dans un premier temps, à mettre au point des méthodes analytiques capables de rendre compte des effets générés par les procédés d'hydrolyse sur les propriétés chimiques des boues ainsi que sur les microorganismes. Cette méthodologie a ensuite été appliquée à la caractérisation des effets de trois types de traitement : le traitement thermique, la sonication et l'ozonation, afin de les comparer. Les résultats ainsi obtenus montrent que, dans les conditions appliquées, seul un traitement par ozonation, qui conduit à la fois à une solubilisation de la matière organique particulaire extracellulaire et intracellulaire (lyse bactérienne), permet d'augmenter significativement la biodégradabilité des boues. Dans le cas du traitement thermique et de la sonication, les résultats montrent que seule la matière organique extracellulaire (sonication) ou intracellulaire (traitement thermique) est solubilisée, ce qui ne suffit pas pour améliorer la biodégradabilité des boues.