Etude comparative des digestions aérobie et anaérobie de boues biologiques urbaines traitées par procédés physique, chimique et thermique : application pour la réduction de la production de boues

Discipline

Chimie et Microbiologie de l'Eau

Classification

Chimie, minéralogie, cristallographie,

Technologie (Sciences appliquées),

Sciences de l'ingénieur

Mots-clés libres

boues d'épuration, matière organique, biodégradation, eaux usées, boues activées

Mots-clés

Eaux usées -- épurationBoues d'épuration -- Digestion,

Réactions chimiquesOzonation -- Thèses et écrits académiques,

Solubilisation - Thèses et écrits académiques,

Méthanisation - Thèses et écrits académiques,

Biogaz - Thèses et écrits académiques

Une étude comparative de la digestion aérobie et anaérobie de boue d'épuration ayant subi trois techniques de prétraitements est présentée dans le cadre de la réduction de la production de boue. Les trois techniques sont les ultrasons, des traitements thermiques et l'ozonation. L'efficacité globale des différents traitements et les coûts engendrés sont évalués pour démontrer leur efficacité. Les meilleurs résultats en terme de Solubilization ont été obtenus avec traitement aux ultrasons pour une énergie spécifique de 200000 kJ.kg-TSS-1 et 50W, avec oxydation à l'ozone avec une dose of 0.101gO3.g-TSS-1, avec un traitement thermique à 90°C pendant 60 minutes. Ce dernier permet une meilleure Solubilization de la DCO et de la DBO comparé aux traitements aux ultrasons et à l'ozone. Une étude comparative de la digestion aérobie et anaérobie des boues prétraitées par les trois techniques montre que le traitement aux ultrasons amène à la réduction de boue la plus importante, avec le coût le plus faible (33% de réduction, comparé à l'échantillon non traité en aérobie). De plus, le traitement aux ultrasons suivi de la digestion, qu'elle soit aérobie ou anaérobie, correspond en terme de biodégradation, au plus fort taux DCO soluble, de valeurs de qCOD, d'efficacité de réduction des MES et MV et de taux de biodégradabilité. Cependant, la digestion anaérobie, en raison de la récupération possible du biogaz, est économiquement et environnementalement plus intéressante que la digestion aérobie.