La désappropriation de l'animal
(Document en Français)
- Thèse consultable sur internet, en texte intégral. Accéder au(x) document(s) : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
- Auteur
- Boisseau-Sowinski Lucille
- Date de soutenance
- 07-11-2008
- Directeur(s) de thèse
- Marguénaud Jean-Pierre
- Président du jury
- LABBEE Xavier
- Rapporteurs
- REVET Thierry - LEROY Jacques
- Membres du jury
- BURGAT Florence - MARGUENAUD Jean-Pierre
- Laboratoire
- OMIJ - Observatoire des Mutations Institutionnelles et Juridiques - EA 3177
- Ecole doctorale
- École doctorale Sciences de l'Homme et de la Société - SHS (Limoges ; ...-2009)
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Droit Privé
- Classification
- Droit
- Mots-clés libres
- droit civil, propriété, statut juridique, animaux
- Mots-clés
- Animaux -- Droits - Thèses et écrits académiques,
- Animaux -- Droit - Thèses et écrits académiques,
- Propriété - Thèses et écrits académiques,
- Droit civil - Thèses et écrits académiques
L'animal, être vivant et sensible, peine aujourd'hui à trouver sa place dans le système juridique français. Protégé pour lui-même en droit pénal, il reste qualifié de chose mise au service de l'homme par le droit civil. cette réification civiliste de l' animal semble cependant peu à peu dépassée : la question de la qualification juridique de l'animal est régulièrement mise en avant, tant par la doctrine que par le législateur. Pourtant, il semble que la difficulté résultant de la place de l'animal dans le système juridique français ne provienne pas directement de sa qualification juridique mais plutôt des droits applicables à celui-ci. En effet, l'application du droit de propriété sur l'animal ne permet pas de le prendre en considération autrement que comme moyen mis au service de l'homme. Il est d'ailleurs contradictoire de considérer que l'animal est un être vivant et sensible, juridiquement protégé, et qu'il doit être soumis à un droit organisant des prérogatives directes et absolues en faveur de l'homme. L' application du droit de propriété sur l'animal est non seulement une source d incohérences juridiques mais encore un frein à sa protection. Dans ce contexte la désappropriation de l'animal semble pleinement se justifier et pourrait être le moyen d'envisager un statut juridique nouveau de l'animal par la construction juridique adaptée dont dépendront les droits sur celui-ci.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-25461
- Numéro national
- 2008LIMO1013
Pour citer cette thèse
Boisseau-Sowinski Lucille, La désappropriation de l'animal, thèse de doctorat, Limoges, Université de Limoges, 2008. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-25461