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Les commentaires latins sur le De anima d'Aristote au XIIIè siècle : genèse et constitution d'un corpus

(Document en Français)

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Modalités de diffusion de la thèse :
  • Thèse consultable sur internet, en texte intégral.
  • Accéder au(x) document(s) :
    • https://cdn.unilim.fr/files/theses-doctorat/2011LIMO2006.pdf
    Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.

Informations sur les contributeurs

Auteur
Mourad Stéphane
Date de soutenance
21-10-2011

Directeur(s) de thèse
Bedon Robert
Président du jury
LEVET Jean-Pierre
Membres du jury
BEDON Robert - LEVET Jean-Pierre - DESCHAMPS Lucienne - BIARD Joël - IMBACH Ruedi

Laboratoire
EHIC - Espaces Humains et Interactions Culturelles – EA 1087
Ecole doctorale
École doctorale Lettres, Pensée, Arts et Histoire (Poitiers ; 2009-2017)
Etablissement de soutenance
Limoges

Informations générales

Discipline
Sciences de l'Antiquité
Classification
Philosophie de l'Antiquité, du Moyen Âge, de l'Orient

Mots-clés libres
littérature latine, Moyen Âge, philosophie, théologie, Aristote
Mots-clés
13e siècle - Thèses et écrits académiques,
Intellect (philosophie) - Thèses et écrits académiques
Résumé :

Le De anima d'Aristote devient un texte philosophique majeur au cours de la seconde moitié du XIIIe siècle, en Europe. C'est la controverse sur l'unicité de l'intellect qui oppose deux courants issus de l'université de Paris : les théologiens qui condamnent au nom de la foi la thèse de l'unicité de l'intellect, affrontent les artiens dont les arguments en faveur de celle-ci s'inspirent essentiellement de la traduction arabo-latine du Grand Commentaire d'Averroès par Michel Scot. Dans son De unitate intellectus dirigé contre les « averroïstes » comme Siger de Brabant, Thomas d'Aquin présente une synthèse des commentaires grecs et arabes grâce à laquelle les commentateurs latins s'affranchissent de la tradition antérieure au XIIIe siècle. En affirmant l'insuffisance d'une argumentation fondée sur la foi pour clore un débat philosophique, Thomas d'Aquin opère une révolution scientifique (au sens kuhnien) qui consacre l'autonomie de la raison vis-à-vis du dogme. Jusqu'à la fin du siècle, la controverse sur l'unicité se poursuit, malgré les deux actes de censure prononcés à Paris. La production des commentaires sur le De anima s'accélère même dans les années 1270, faisant émerger une nouvelle discipline, la psychologie (au sens d'étude de l'âme humaine), qui se diffuse ensuite de Paris à Oxford. Cette étude mène à une vue renouvelée de la philosophie au XIIIe siècle : avec leur éclairage du texte d'Aristote, les scolastiques nous permettent d'élaborer de nouvelles traductions des textes d'Aristote. De plus, avec leur contribution à l'histoire de la science, ils nous montrent les conditions qui rendent celle-ci possible aujourd'hui.

Informations techniques

Type de contenu
Text
Format
PDF

Informations complémentaires

Entrepôt d'origine
Ressource locale
Identifiant
unilim-ori-28363
Numéro national
2011LIMO2006

Pour citer cette thèse

Mourad Stéphane, Les commentaires latins sur le De anima d'Aristote au XIIIè siècle : genèse et constitution d'un corpus, thèse de doctorat, Limoges, Université de Limoges, 2011. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-28363