Mort inattendue des nourrissons de moins de deux ans : étude rétrospective au CHU de Limoges de 2000 à 2012

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Mort subite du nourrisson - Facteurs de risque - Thèses et écrits académiques,

Prévention - Thèses et écrits académiques

Au cours des dernières décennies de réels progrès ont été réalisés dans la prévention de la mort subite du nourrisson (MSN). La mort inattendue du nourrisson (MIN) concerne environ 300 bébés par an. Parmi ces décès, certains sont explicables après des examens complémentaires, d’autres restent inexpliqués et on parle alors de MSN. Des recommandations ont été émises par la Haute Autorité de Santé en 2007 afin d'uniformiser les cas de décès par MIN. Il est nécessaire d'entreprendre des explorations dont une autopsie dans le but de retrouver une étiologie au décès, ceci permet également d'aider à identifier les décès liés à la maltraitance. La mise en évidence d'une cause au décès de leur enfant, permet aux parents d'avancer dans le travail de deuil et de diminuer leur sentiment de culpabilité. Nous avons étudié dans cette étude les cas de MIN prise en charge dans le centre de référence du CHU de Limoges pendant les années 2000 à 2012. Au total, 20 enfants sont décédés subitement pendant cette période. Les résultats concernant les mesures de réanimation, l'environnement des enfants, le bilan étiologique et les autopsies sont détaillés. Cette étude confirme le besoin de renouveler les campagnes de prévention car des facteurs environnementaux ayant pu contribuer aux décès sont souvent retrouvés.