Neurotrophines lymphocitaires, salivaires et sériques au cours du syndrome de Gougerot-Sjögren primitif : étude préliminaire

Discipline

Biologie Médicale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Neurotrophines - Thèses et écrits académiques,

Cytométrie de flux - Thèses et écrits académiques,

Syndrome de Gougerot-Sjögren - Thèses et écrits académiques

Les neurotrophines (NTs), initialement décrites comme facteurs de croissance neuronaux et astrocytaires, possèdent de multiples fonctions immunorégulatrices leurs conférant une implication grandissante dans la physiopathologie des maladies auto-immunes. Nous avons étudié les concentrations sériques, salivaires et lymphocytaires T et B par ELISA et cytométrie de flux du NGF, du BDNF et de la NT3 chez 23 patients suivis pour syndrome de Gougerot-Sjögren primitif (SGSp) et 16 témoins sains. Nous avons également recherché la présence lymphocytaire des différents récepteurs de ces NTs : TrkA, B et C, p75NTR et sortiline. Nous avons ainsi montré qu'il existait une élévation des taux sériques de NGF chez les patients, particulièrement chez ceux ayant une atteinte systémique. L'élévation des taux sériques de BDNF est asssociée à la présence d'une vascularite cutanée et à l'atteinte articulaire. Nous avons aussi confirmé la présence membranaire et intracytoplasmique des différents récepteurs, y compris de la sortiline, aussi bien pour les lymphocites B que T, chez les patients comme les témoins. En revanche, chez les patients seulement, nous avons montré des corrélations négatives entre l'expression membranaire de la sortiline et des autres récepteurs, plaidant pour un rôle propre de cette dernière dans le SGSp. Notre étude confirme donc l'implication des NTs dans le SGSp plus particulièrement dans les formes systémiques.