B.N.P. : revue de la littérature et devenir de l'insuffisant cardiaque au sortir de l'hopital

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Peptide cérébral natriurétique - Thèses et écrits académiques,

Insuffisance cardiaque - Morbidité - Thèses et écrits académiques,

Maladies -- Pronostic - Thèses et écrits académiques

Le peptide natriurétique de type B (BNP) est un marqueur de l’insuffisance cardiaque d’utilisation récente. Il est maintenant bien reconnu pour sa capacité diagnostique. Cependant de nombreux facteurs peuvent l’influencer à la hausse comme à la baisse donnant une grande hétérogénéité des résultats. Il n’y a ainsi pas d’équivalence entre le taux de BNP et le degré de l’insuffisance cardiaque. Comme pour tout autre dosage biologique, l’interprétation du taux ne doit donc se faire que de façon indissociable de la clinique. Nous nous sommes également intéressés à l’aspect pronostique de ce marqueur par la réalisation d’une étude rétrospective dans le service de cardiologie de Brive (Corrèze) avec 6 mois d’observation et 1 an de suivi. Nous montrons ainsi qu’un patient quittant l’hôpital avec un taux inférieur à 350 pg/ml à ainsi une faible probabilité d’y revenir ou de décéder d’une insuffisance cardiaque dans l’année. Au contraire, au-delà de 1000 pg/ml à sa sortie, le risque de récidive est majeur, pouvant aller jusqu’au décès à court terme. Ces deux aspects, thérapeutique et diagnostique, sont très intéressants pour le médecin généraliste. D’une part, en cas de doute sur l’état d’un patient, un taux bas lui permet d’éliminer une insuffisance cardiaque, donc d’éviter de recourir à un avis spécialisé. D’autre part, connaitre le taux de base de son patient permet de mieux le suivre, d’être plus attentif et d’adapter au mieux l’attitude thérapeutique.