Evaluation d'un programme d'éducation pluri disciplinaire de l'obésité : étude de faisabilité

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Obésité - Thèses et écrits académiques,

Éducation des patients - Thèses et écrits académiques,

Lipides -- Troubles du métabolisme - Thèses et écrits académiques,

Diabètes - Thèses et écrits académiques

Le programme d’éducation pluridisciplinaire de l’obésité du service de médecine interne B du CHRU de Limoges a été évalué en suivant l’évolution sur trois ans des 62 patients ayant bénéficié du programme pendant sa première année d’existence. Population : Les 62 patients sont principalement originaires de la région Limousin. Le sexe ratio est de 0,76 pour les femmes. L’âge moyen est de 52,26 ans  14 ,86 ans. Le poids moyen est de 107,92 kg  27,55 kg. L’IMC moyen est 40,27  9,27g/m2. Résultats : On observe une diminution du poids moyen tout au long des trois ans passant de 107,92 kg  27,55 kg à 103,11 kg  20,24, ainsi qu’une diminution de l’IMC moyen de 40,27  9,27g/m2 à 39.14 ±8,24 g/m2. A trois ans il y a 77 % des patients qui sont perdu de vue. L’hypertension artérielle est retrouvée chez 53 % des patients, et est traitée chez 91 % d’entre eux. Il n’y a pas de corrélation significative entre la prévalence de l’hypertension et la gravité de l’obésité du faible de la trop faible puissance de l’étude. Le diabète est retrouvé chez 39 % des patients. Il n’y a pas non plus de corrélation significative entre la prévalence du diabète et la classe d’IMC en raison d’une population trop faible.La dyslipidémie est retrouvée chez 80 % des patients et est traitée chez 53 % d’entre eux. Il n’y a pas non plus de corrélation significative entre la prévalence de la dyslipidémie et la classe d’IMC en raison d’une trop faible puissance de l ‘étude. Discussion : Les patients qui sont suivis à trois ans ont en moyenne perdu du poids. Cependant il faut pondérer ce résultat par le fait que seulement 33 % des patients sont encore suivis à trois ans. Au niveau des co-morbidités étudiées on retrouve des fréquences sensiblement supérieures à celle retrouvée dans la littérature. Depuis la fin de notre travail, de nombreuses évolutions ont vu le jour afin d’améliorer la prise en charge des patients au sein du programme. De nombreuses pistes de travail sont encore à l’étude afin d’améliorer le suivi dans le temps des patients obèses.