Prise en charge globale par le médecin généraliste du patient présentant un ulcère de jambe à prédominance veineuse : étude de prévalence des ulcères de jambe à prédominance veineuse parmi les résidents des EHPAD de la Haute-Vienne en juin 2008

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Jambe - Ulcères - Thèses et écrits académiques,

Vaisseaux sanguins -- Maladies - Chez la personne âgée - Thèses et écrits académiques,

Échographie Doppler - Thèses et écrits académiques

Introduction : L’ulcère de jambe est une pathologie affectant prioritairement les personnes âgées. Sa prise en charge thérapeutique requiert une bonne connaissance de sa physiopathologie que le médecin généraliste se doit de connaître. La prévalence des ulcères de jambe à prédominance veineuse est mal connue en France. Le but de notre étude était d’en déterminer les modalités de la prise en charge par le médecin généraliste et d’établir la prévalence de cette pathologie. Méthodes et populations : L’étude de la physiopathologie et du traitement des ulcères veineux résultent d’une recherche bibliographique. L’étude de prévalence est une étude transversale descriptive réalisée en juin 2008 sur 2861 résidents de 30 EHPAD de Haute-Vienne. Les données ont été recueillies auprès des infirmiers de ces établissements. Résultats : L’origine veineuse de l’ulcère doit être établie cliniquement et quantifiée par la réalisation d’un écho-Doppler veineux des membres inférieurs. Il convient de rechercher les facteurs de risque veineux et de non cicatrisation. La prise en charge pluridisciplinaire coordonnée par le médecin généraliste reste essentielle. La prévalence des ulcères de jambe dans les EHPAD est de 1,99%, dont 0,73% d’origine veineuse, 0,35% d’origine artérielle, 0,21% d’origine mixte et 0,69% d’origine indéterminée. Cette étude démontre que l’étiologie de la maladie était insuffisamment recherchée et que la contention veineuse était sous utilisée. Cependant, on retrouve ces mêmes observations dans les études non françaises. Conclusion : Le médecin généraliste, à l’aide d’un partage interdisciplinaire des connaissances et des informations au sein des EHPAD et d’un approfondissement de sa démarche diagnostic, permettra une diminution de la prévalence de cette pathologie.