Prévention de la lymphocèle après curage axillaire : intérêt du Lanréotide

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Aisselle - Thèses et écrits académiques,

Lymphocèle - Thèses et écrits académiques,

Somatostatine - Analogues - Thèses et écrits académiques,

Sein -- Cancer - Thèses et écrits académiques

La détermination du statut ganglionnaire du creux axillaire reste indispensable dans la prise en charge du cancer du sein. L’attitude actuelle consiste en un prélèvement premier du ganglion sentinelle. Si ce dernier est envahi, un curage axillaire est réalisé. Malgré l’amélioration de la technique chirurgicale, le curage axillaire est à l’origine de plusieurs complications dont la plus fréquente est la lymphocèle. La physiopathologie de la lymphocèle impliquant plusieurs mécanismes, différentes techniques pour la prévenir ont vu le jour. Nous avons réalisé une revue de la littérature, afin de décrire ces différentes techniques, et de comparer leur efficacité. Le drainage aspiratif type Jost et Redon est devenu la référence. Les douleurs post opératoires du capitonnage musculaire limite la diffusion de celui-ci. Peu d’études ont été réalisées sur le capitonnage aponévrotique pour qu’on puisse conclure sur son efficacité. Les résultats obtenus avec la colle biologique sont très contradictoires. Nous rapportons également les résultats de l’étude rétrospective à propos de 86 cas, réalisée dans le service de Gynécologie Obstétrique du CHU de Limoges où nous voyons que le type histologique du cancer est lié à l’apparition de lymphocèle. L’utilisation récente de l’Octréotide (analogue de la somatostatine) à libération rapide pour prévenir la lymphocèle, ouvre une nouvelle voie. S’inspirant de cette nouvelle approche, nous avons débuté dans le service une étude pour évaluer l’intérêt du Lanréotide (analogue de la somatostatine à libération prolongée) dans la prévention de la lymphocèle après curage axillaire.