Intérêt pronostique de l'IRM cardiaque à la phase aiguë de l'infarctus

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Coeur - Imagerie par résonance magnétique - Thèses et écrits académiques,

Infarctus - Thèses et écrits académiques

L’IRM cardiaque est une technique d’exploration de la viabilité myocardique en plein essor dont la valeur diagnostique commence à s’affirmer dans les données de la littérature, notamment à la phase aiguë de l’infarctus du myocarde (IDM). Nous proposons une étude évaluant la valeur prédictive de la taille du rehaussement tardif après injection de chélate de Gadolinium, de la réserve contractile et des troubles perfusionnels, obtenus en IRM à la phase aiguë de l’infarctus. Notre série comprend 50 patients hospitalisés pour un premier épisode d’infarctus, et dont l’IRM initiale, réalisée entre J4 et J10 de l’IDM, comprenait un stress pharmacologique à la Dobutamine et une évaluation des différents facteurs de viabilité. L’évolution était contrôlée par IRM à 3 mois de l’IDM. L’IRM de stress fournit les données les plus prédictives (OR=15,72), mais l’étude de l’influence conjointe des différents facteurs, non-réalisée auparavant, offre une approche plus physiologique de la viabilité permettant ainsi une détermination précoce et précise (probabilités supérieures à 90%) de l’évolution myocardique après cicatrisation. De plus, nous avons mis en évidence un nouveau facteur de viabilité : la transmuralité de la prise de contraste (OR=2,96). Grâce à sa fiabilité, l’IRM cardiaque réalisée à la phase aiguë de l’IDM pourrait contribuer à l’amélioration de la prise en charge des patients en terme de prévention secondaire.