Evaluer la faisabilité de la méthode médicamenteuse dans le cadre des demandes d'interruption volontaire de grossesse entre 9 et 14 semaines d'aménorrhée : au centre de planification du service de Gynécologie du CHRU de Limoges entre 2005 et 2006
(Document en Français)
- Thèse consultable sur internet, en texte intégral. Accéder au(x) document(s) : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
- Auteur
- Atgie Florence
- Date de soutenance
- 2007
- Directeur(s) de thèse
- Mollard Joëlle
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Médecine générale
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Avortement - Thèses et écrits académiques,
- Chirurgie -- Complications - Thèses et écrits académiques,
- Médicaments - Thèses et écrits académiques
Objectifs : Montrer l'efficacité et la bonne tolérence de l'interruption volontaire de grossesse médicamenteuse de 9 à 14 semaines d'aménorrhée. Matériel et méthodes : Etude rétrospective portant sur 364 dossiers regroupant toutes les femmes ayant réalisé une interruption volontaire de grossesse au centre d'orthogénie du centre hospitalier régional de Limoges entre 9 et 14 semaines d'aménorrhée sur une période de 16 mois. Nous avons noté les critères suivants : les caratéristiques socio démographiques, les antécédents gynéco-obstétricaux, l'efficacité et les complications de chacune des méthodes. Résultats : Nous n'avons pas mis en évidence de différence statistiquement significative au regard des données sociodémographiques et des antécédents gynéco-obstétricaux selon que les femmes ont choisi l'IVG médicamenteuse ou l'IGV instrumentale. Concernant la méthode médicamenteuse (62 dossiers) 95,16% des patientes ont expulsé sans recours à la chirurgie ; le délai moyen d'expulsion est de 5 heures et la durée moyenne d'hospitalisation est de 5h30. 3 patientes ont eu une aspiration sous anesthésie locale pour échec d'expulsion dans le temps imposé. 57% des patientes ont recours à un antalgique et 4 patientes lors de la consultation de contrôle avaient des métrorragies sur rétention ovulaire partielle. Concernant l'IVG chirurgicale (302 dossiers) le taux de réussite est de 100% avec un cas de perforation utérine avec hémorragie sévère mais sans transfusion et lors de la consultation de contrôle on a retrouvé deux complications de type infectieux avec une cervicite et une endométrie d'évolution favorable sous antibiothérapie. Conclusion : IVG médicamenteuse pourrait être proposée comme alternative à l'avortement par aspiration même au-delà de 9SA.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-34915
- Numéro national
- 2007LIMO3120
Pour citer cette thèse
Atgie Florence, Evaluer la faisabilité de la méthode médicamenteuse dans le cadre des demandes d'interruption volontaire de grossesse entre 9 et 14 semaines d'aménorrhée : au centre de planification du service de Gynécologie du CHRU de Limoges entre 2005 et 2006, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2007. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-34915