Les pseudo-poussées chez les patients atteints de sclérose en plaques : étude descriptive
(Document en Français)
- Thèse soumise à l'embargo de l'auteur : embargo illimité (accès réservé à la communauté universitaire de Limoges) Accéder au(x) document(s) : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
- Auteur
- Demourant-Bardou Céline
- Date de soutenance
- 2011
- Directeur(s) de thèse
- Magy Laurent
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Médecine générale
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Sclérose en plaques - Thèses et écrits académiques,
- Facteurs précipitants - Dissertations universitaires
Introduction : En neurologie, pathologie organique et symptômes fonctionnels peuvent être intriqués chez un même patient. Souvent décrit dans l’épilepsie, ce phénomène est bien moins rapporté dans la sclérose en plaques. Pourtant, les pseudo-poussées ne sont pas rares. But de l’étude : Décrire, à partir de 16 cas, les particularités cliniques, préciser la prise en charge de ces patients dans le service de neurologie du CHU de Limoges et en faire la critique, établir une comparaison avec les données de la littérature. Enfin, débuter une réflexion au sujet des stratégies en pratique clinique dans le but d’optimiser notre prise en charge. Patients et méthodes : Seize patientes porteuses d’une sclérose en plaques certaine et ayant présenté des pseudo-poussées au cours de l’histoire de leur maladie ont été l’objet de notre étude. Les caractéristiques sociodémographiques, cliniques, les pseudo-poussées, les antécédents psychiatriques ont été recueillis. Un entretien personnalisé a été réalisé, ainsi qu’un questionnaire de fatigue et un questionnaire de dépression. Résultats : Il s’agit de femmes jeunes, qui, pour la plupart (69%), ont des antécédents psychiatriques significatifs. Troubles cognitifs, dépression et fatigue sont très fréquemment retrouvés. Les bénéfices secondaires concernent l’investissement de l’entourage. Les facteurs déclenchants sont liés aux relations interpersonnelles ou à des abus sexuels. Les traitements les plus efficaces sont les bolus de corticoïdes intraveineux et l’hypnose, néanmoins les récidives sont fréquentes. Les patientes ayant compris et accepté le diagnostic de pseudo-poussées participent mieux au traitement et sont mieux améliorées. Conclusion : Faire le diagnostic de pseudo-poussées, rechercher les facteurs déclenchants et les bénéfices secondaires, et annoncer le diagnostic au patient sont du ressort du neurologue. La prise en charge spécifique est d’ordre psychothérapeutique et est garante d’une meilleure efficacité avec moins de rechutes. Elle implique le psychiatre. La prise en charge optimale serait donc multidisciplinaire, dans le but d’améliorer la qualité de vie de nos patients.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-34925
- Numéro national
- 2011LIMO3108
Pour citer cette thèse
Demourant-Bardou Céline, Les pseudo-poussées chez les patients atteints de sclérose en plaques : étude descriptive, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2011. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-34925