Place de la troponine en médecine générale : étude rétrospective sur l'utilisation de la troponine en médecine ambulatoire
(Document en Français)
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- Auteur
- Pihan Marc
- Date de soutenance
- 28-10-2013
- Directeur(s) de thèse
- Cueille Jean-François
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Médecine générale
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Troponine - Thèses et écrits académiques,
- Syndrome coronarien aigu - Thèses et écrits académiques,
- Soins médicaux ambulatoires - Thèses et écrits académiques,
- Médecine générale - Thèses et écrits académiques
Avec l’arrivée du dosage de troponine comme « Gold standard » biologique du diagnostic de syndrome coronarien aigu (SCA), sa prescription s’est multipliée en médecine générale alors même qu’un recadrage de la Haute Autorité de Santé confirmait la non indication de l’utilisation des marqueurs cardiaques en médecine ambulatoire. Nous nous sommes donc interrogés sur les arguments et les motivations poussant les médecins à avoir recours à un dosage ambulatoire de troponine plutôt qu’à une hospitalisation, et donc sur la place de la troponine en médecine générale. Ainsi, nous avons réalisé une étude rétrospective sur deux périodes de deux mois pendant lesquelles nous avons colligé de façon exhaustive les résultats de troponinémies prescrites par des médecins généralistes dans deux laboratoires représentatifs de la Haute-Vienne. Nous avons ensuite contacté les médecins prescripteurs par téléphone afin de répondre à un questionnaire visant à mettre en évidence les conditions de prescriptions. Au total, 306 résultats de troponines ont été colligés et 242 dossiers ont finalement été inclus dans l’étude après application des critères d’exclusion. Seuls 18 dosages de troponines (7,5 %) étaient positifs, 224 négatifs (92,5 %). La grande majorité des prescriptions étaient dans le cadre de faibles suspicions cliniques de SCA avec des douleurs atypiques évoluant depuis plus de 24h. Ces résultats vont donc dans le sens d’une utilisation du dosage de la troponine en médecine générale à but d’exclusion diagnostique et non de confirmation diagnostique. Notre étude n’a mis en évidence qu’un très petit nombre de « perte de chances » pour le patient (2 cas soit 0,8 % de l’ensemble des dossiers). L’insuffisance dans la prise en charge de ces patients est plutôt la faible proportion de réalisation d’électrocardiogrammes précédant le dosage de troponine. Ainsi, on peut considérer qu’il n’existe pas d’opposition réelle entre les recommandations de l’HAS non-indiquant la prescription de troponine dans le cadre d’une suspicion de SCA et l’utilisation de ce dosage pour exclure un diagnostic peu probable. Dans ce cadre, et pour des situations très particulières, nous avons pu définir une place pour le dosage de la troponine en ambulatoire considérant le profil médical du patient, le délai et le caractère non typique de la douleur, l’absence de douleur lors de la consultation et la pratique systématique d’un électrocardiogramme.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-36901
- Numéro national
- 2013LIMO3159
Pour citer cette thèse
Pihan Marc, Place de la troponine en médecine générale : étude rétrospective sur l'utilisation de la troponine en médecine ambulatoire, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2013. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-36901