Place de la prothèse contrainte à charnière rotatoire (MRH) dans l'arthroplastie du genou : à propos de 83 cas
(Document en Français)
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- Auteur
- Roger Thomas
- Date de soutenance
- 19-10-2012
- Directeur(s) de thèse
- Mabit Christian
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Chirurgie orthopédique et traumatologie
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Prothèses de genou - Thèses et écrits académiques,
- Prothèses articulaires - Thèses et écrits académiques,
- Arthroplastie - Thèses et écrits académiques
Introduction : Initialement les prothèses à charnière étaient constituées de deux pièces liées dans le prolongement l’une de l’autre et n’autorisaient qu’un seul degré de liberté en flexion-extension. La contrainte était alors maximum et le taux d’échecs et de complications élevés. La MRH est une prothèse à charnière de 3ème génération pourvue d’un système d’axe contraint se substituant aux ligaments collatéraux pour assurer la stabilité dans le plan frontal et d’un système d’échappée rotatoire contrôlée réduisant les contraintes générées par l’unique degré de liberté. Objectif : Nous avons voulu évaluer les résultats cliniques, radiologiques et les complications de la MRH (Strycker) implantée en première intention dans les grandes déviations axiales et en révision de PTG afin de valider la place de cet implant en chirurgie du genou complexe. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective sur 2 centres hospitaliers, portant sur 83 cas. Cette série se divise en 35 premières intentions et 48 révisions dont 23 mécaniques et 25 septiques. 64 cas ont pu être évalués au recul moyen de 55 mois (13-123). Résultats : Les scores IKS sont améliorés de façon significative avec une nette amélioration de la flexion et de la douleur. L’analyse des scores de qualité de vie montre également des résultats satisfaisants. Le taux de complications est de 28%. La survie de l’implant est de 82.7% à 5 ans. Nous retenons un faible taux de descellement des implants par l’analyse radiologique. L’analyse comparative entre les deux principales indications est en faveur de la série « première intention » dont les scores cliniques et qualité de vie sont meilleurs et le taux de complications moins élevé Néanmoins, lorsque nous décomposons la série « révision », nous observons une différence significative de scores cliniques entre les révisions mécaniques et septiques mais en revanche un taux de complications comparable entre les deux. Discussion : Les résultats que nous obtenons sont comparables aux quelques données de la littérature dans laquelle nous retrouvons des séries globales ou bien plus récentes ciblées sur les indications. Il est regrettable que peu de séries de révision ne différencient pas les cas mécaniques et septiques ce que nous avons effectué. Les résultats sont globalement satisfaisants d’un point de vue clinique et radiologique. Le taux de complications demeure décevant notamment concernant les défaillances mécaniques et l’appareil extenseur. Conclusion : La prothèse à charnière rotatoire a sa place en première intention dans les grandes déviations frontales associées à une altération de l’enveloppe capsulo-ligamentaire : laxité de la concavité et de la convexité ; en chirurgie de révision septique ou mécanique où l’équilibrage ligamentaire est impossible ou périlleux.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-37647
- Numéro national
- 2012LIMO3144
Pour citer cette thèse
Roger Thomas, Place de la prothèse contrainte à charnière rotatoire (MRH) dans l'arthroplastie du genou : à propos de 83 cas, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2012. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-37647