Les complications obstétricales après FIV et ICSI sont-elles les mêmes que celles des grossesses spontanées ? : étude rétrospective dur 5 ans

Discipline

Gynécologie obstétrique

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Fécondation in vitro - Thèses et écrits académiques,

Injection intracytoplasmique de spermatozoi͏̈desInjection intracytoplasmique de spermatozoi͏̈des -- Thèses et écrits académiques,

Procréation médicalement assistée - Thèses et écrits académiques,

Placenta praevia - Thèses et écrits académiques,

Hémorragie - Thèses et écrits académiques,

Poids de naissance - Thèses et écrits académiques

Les études comparant les complications des grossesses après FIV et ICSI avec les grossesses spontanées retrouvent fréquemment des taux de complications plus élevés en FIV et ICSI. Or cette population FIV/ICSI est plus âgée et de plus faible parité, avec des grossesses plus souvent gémellaires que la population générale. Le but de notre étude était de comparer les complications obstétricales des grossesses FIV et ICSI avec celles des grossesses spontanées de même âge, même nombre de fœtus. Nous avons comparé 282 grossesse FIV et ICSI à 282 grossesses spontanées après appariement sur ces critères (232 singletons et 49 gémellaires dans chaque groupe) dans une étude monocentrique rétrospective sur 5 ans. Nous avons retrouvé des taux significativement plus élevés de placenta prævia et d'hémorragies génitales dans le groupe FIV/ICSI, ainsi qu'un terme d'accouchement légérement plus précoce sans augmentation de la prématurité<37SA, et une fréquence accrue d'enfants de petit poids pour l'âge gestationnel. Nos résultats rejoignent ceux d'autres travaux portant sur les grossesse après FIV ou ICSI, confirmant que les grossesses spontanées, après appariement sur l'âge, la parité, et le nombre de fœtus ; les mécanismes de ces complications sont encore mal élucidés, et seraient en partie expliqués par les facteurs qui sous tendent l'infertilité et les techniques de PMA qui permettent d'obtenir ces grossesses.