Au sujet du "Syndrome de l'Ovocyte Immature" : comparaison de 2 stratégies thérapeutiques pour le déclenchement de l'ovulation

Discipline

Gynécologie obstétrique

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Ovules - Thèses et écrits académiques,

Fertilité humaine - Thèses et écrits académiques

Certaines femmes stimulées en vue d’une FIV vont présenter de façon répétée des cohortes ovocytaires avec un pourcentage d’ovocytes immatures anormalement élevé. Ce phénomène est décrit dans la littérature comme « syndrome de l’ovocyte immature » (SOI). Il s’agit d’un problème rare qui reste inexpliqué à ce jour mais grève le pronostic de fertilité de ces patientes. Aucune des thérapeutiques proposées pour améliorer la maturité ovocytaire chez ces patientes n’a fait la preuve de son efficacité. Dans la 1ère partie de ce travail nous avons effectué un état des lieux des connaissances physiopathologiques concernant la maturité ovocytaire pour tenter de mieux comprendre les mécanismes en jeu dans le « SIO ». Dans une 2ème partie, nous présentons l’évaluation des stratégies de prise en charge thérapeutique que nous proposons aux patientes en situation de « SIO » pour tenter d’améliorer la maturité ovocytaire. Une 1ère étude menée chez 7 patientes évalue l’impact du «double déclenchement» par agoniste de la GnRH couplé à l’hCG. Une 2ème étude menée chez 8 patientes compare le déclenchement de l’ovulation par hCGr « double dose » à la posologie de référence. Ces 2 études bien que rétrospectives et concernant de petits effectifs de patientes montrent des résultats prometteurs puisque l’augmentation de la dose d’hCG comme le double déclenchement semblent en mesure d’améliorer la maturité ovocytaire chez ces patientes. Au final, les résultats ici rapportés dont l’interprétation doit être prudente méritent d’être évalués sur une plus grande série mais représentent néanmoins un espoir chez des patientes pour lesquelles la médecine est souvent démunie.