Tendinopathies en échec thérapeutique : étude rétrospective de la prise en charge et intérêt des ondes de choc

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Ténopathies - Thérapeutique - Thèses et écrits académiques,

Kinésithérapie - Thèses et écrits académiques

But : déterminer si les situations d’échec thérapeutique peuvent être liées à des insuffisances de prise en charge et montrer l’efficacité des ondes de choc radiales dans le traitement des tendinopathies. Méthodes : étude rétrospective par questionnaire téléphonique concernant les patients qui ont consulté en médecine du sport au CHU de Limoges pour tendinopathie en échec thérapeutique entre Avril 2010 et juin 2011 puis traités par ondes de choc. Résultats : 88 patients ont consulté, 71 ont répondu, 12 ont été perdus de vue et 5 ont refusé de participer. 82% étaient des sportifs. Les principales localisations étaient : le tendon d’Achille (30%), l’aponévrose plantaire (30%), tendon rotulien (19%) et l’épicondyle (13%). 61% des patients avaient été traités par kinésithérapie : 20% avaient eu un travail musculaire excentrique, 35 % des massages transverses profonds, 34% des étirements et 51% de la physiothérapie. 72% ont été traités par AINS, 21% par injection de corticoïdes, 37% ont vu le dentiste et 23% l’ostéopathe. Seulement 11% ont reçu des conseils techniques pour leur activité. Les patients ont eu en moyenne 6.9 séances d’ondes de choc. Le score de Blazina était à 0 dans 62% des tendinopathies d’Achille, 38 % des aponévrosites et 33% des tendinopathies rotuliennes. 54% des patients étaient satisfait à très satisfait dont 76% pour les tendinopathies d’Achille. Discussion : très peu de patients ont été traités par travail excentrique et étirements qui constituent le traitement de base des tendinopathies. Les AINS sont très souvent utilisés alors que les tendinopathies ne sont pas inflammatoires. Les ondes de choc sont efficaces surtout dans les tendinopathies d’Achille.