Le certificat de non contre indication à la pratique du sport en médecine générale : enquête de pratique chez l’adolescent de 13 à 17 ans en région Limousin

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Certificats médicaux - Sports - Thèses et écrits académiques,

Médecine générale - Thèses et écrits académiques,

Adolescents - Thèses et écrits académiques,

Médecine du sport - Thèses et écrits académiques

La visite de non contre indication à la pratique sportive est un acte fréquent réalisé en médecine générale. Quel est le contenu de l’examen clinique des adolescents de 13 à 17 ans des médecins généralistes libéraux du Limousin ? Une formation spécifique en médecine du sport ou la pratique personnelle d’une activité sportive influence-t-elle cet examen ? Une enquête de pratique en septembre 2011 explore les éléments notés dans le dossier médical du dernier adolescent vu dans ce contexte. 106 questionnaires ont été exploités. Dans cet échantillon, 32% des médecins sont diplômés en médecine du sport et 66% pratiquent une activité sportive. Dans 75 % des cas, la demande de certificat est le seul motif de consultation. L’étude met en évidence une pertinence de l’examen réalisé par les médecins généralistes auprès des patients adolescents lors de cette visite. La quasi totalité des médecins a noté les éléments de l’examen clinique classique: la tension artérielle (100%), l’auscultation cardiaque (99%), l’auscultation pulmonaire (98%), la palpation abdominale (70%), l’examen du rachis (85%). Les « diplômés » en médecine sportive notent plus souvent certains éléments de l’examen clinique dans leur dossier. 12,5% des médecins ont réalisé un ECG (23,5% des « diplômés » contre 7% des « non diplômés »). 35% des « diplômés » notent l’acuité visuelle contre 11% des « non diplômés ». 46% des médecins notent l’indice de Ruffier. La pratique d’une activité sportive par le médecin ne semble pas influencer le contenu de l’examen médical. La formation continue (ECG) et des fiches d’aide à la consultation pourraient améliorer encore cette consultation spécifique.