Les structures d'aide au maintien à domicile chez les patients déments : une étude observationnelle chez les médecins généralistes en Haute-Vienne en 2011

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Démence - Thèses et écrits académiques,

Déments - Soins à domicile - Thèses et écrits académiques,

Médecins généralistes - Thèses et écrits académiques,

Personnes âgées - Thèses et écrits académiques

Introduction : Actuellement de nombreux patients déments sont admis aux urgences parce que le maintien à domicile est impossible. Le retour au domicile ne sera envisageable qu’avec des aides adaptées. Notre travail a pour objectif de faire un état des lieux des structures qui sont mises en place par les médecins généralistes dans le département de la Haute-Vienne pour le maintien à domicile de leurs patients déments, agés, dépendants. Matériel et méthodes : Nous avons mené cette étude observationnelle à l’aide de questionnaires patients et médecins, chez 100 médecins généralistes de Haute-Vienne, du 14 au 26 Mars 2011. Résultats : Cette étude a inclu 29 médecins et 92 patients. La majorité de ces patients étaient atteints de la maladie d’Alzheimer, de démences vasculaires ou mixtes. Les principales aides mises en place au domicile des personnes âgées démentes sont: les soins infirmiers, la kinésithérapie, l’aide ménagère, la téléalarme, l’APA et la prise en charge en ALD de la démence. Les aides peu utilisées sont les hébergements temporaires, les hôpitaux et accueils de jour et le portage des repas. L’ergothérapie et l’HAD ne sont pas utilisées. L’aide menagére est plus sollicitée en milieu rural. L’étude n’a pas montré d’incidence des caractéristiques des médecins sur la mise en place des différentes aides. Discussion et conclusion : Les aides majoritairement mises en place sont incourtournables pour le maintien à domicile de patients déments. Les aides peu, voire non utilisées, sont pourtant indispensables aux patients et à leurs aidants. Les MAIA et le cinquième risque sont un espoir pour une prise en charge plus facile des patients déments.