Etude rétrospecive de 68 cas d'hospitalisations non programmées de paralysés cérébraux à la polyclinique médicale

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Infirmité motrice cérébrale - Thèses et écrits académiques,

Hospitalisation - Dissertations universitaires,

Polyhandicapés - Thèses et écrits académiques,

Trisomie 21 - Thèses et écrits académiques

Introduction : si la population paralysée cérébrale est bien connue en milieu ambulatoire pour ses pathologies et son handicap, il n’en est pas de même concernant les hospitalisations non programmées et l’évolution à moyen terme. Méthode : étude rétrospective descriptive entre le 01/01/2002 et le 31/12/2010 avec analyse comparative de sept cohortes de patients selon leur handicap. Résultats : 68 patients paralysés cérébraux ont été inclus dont 26 % (n=18) associent retard mental et handicap modéré, 29 % (n=20) sont polyhandicapés, 22 % (n=15) sont trisomiques 21, 10 % (n=7) ont une pathologie psychiatrique évoluée, 7 % (n=5) sont IMC et 4 % (n=3) porteurs d’une anomalie chromosomique. La principale co-morbidité retrouvée est l’épilepsie à 29 % (n=20). Les facteurs de risque de décès identifiés sont la trisomie 21, le grabatariat initial, la polypathologie, l’existence d’ATCD cardiaque, de constipation sévère, l’insuffisance rénale et l’importance du syndrome inflammatoire initial (p<0,05). Conclusion : Il n’y a pas de différence significative entre les hospitalisations non programmées de la population générale et les paralysés cérébraux sauf en cas de trisomie 21, qui est à risque de décès, d’hospitalisation prolongée et de forte dépendance. L’importance des co-morbidités apparait comme un facteur pronostique négatif.