Drogues de synthèse, anciennes et nouvelles, utilisées aujourd'hui en milieux festifs
(Document en Français)
- Thèse consultable sur internet, en texte intégral. Accéder au(x) document(s) : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
- Auteur
- Bernard Hélène
- Date de soutenance
- 03-12-2012
- Directeur(s) de thèse
- Gaulier Jean-Michel
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Pharmacie
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Drogues - Thèses et écrits académiques,
- Hydroxy-4 butyrate de sodium - Thèses et écrits académiques,
- LSD (drogue) - Thèses et écrits académiques,
- Kétamine - Thèses et écrits académiques,
- Rave-parties - Thèses et écrits académiques
Les drogues festives sont aujourd’hui particulièrement consommées en milieu festif techno commercial (bars, clubs, discothèques) et surtout en milieu festif techno alternatif (teknivals etfree parties ). L’usage festif de drogue est historiquement lié au mouvement techno alternatif qui prend son origine au Royaume-Uni dans les rave parties et qui se poursuit à l’heure actuelle dans nos free-parties françaises. Cette subculture techno alternative est d’ailleurs appelée « Ecstasy Culture » : c’est au sein de ce mouvement que l’usage de MDMA (ecstasy) se démocratise. Des évolutions législatives et réglementaires tendent à modifier l’organisation de l’espace festif techno et les usages de produits psychoactifs en son sein. Les drogues de synthèse y sont utilisées pour leurs effets stimulants et empathogènes (MDMA), euphorisants (GHB et ses précurseurs, « poppers ») ou psychédéliques (LSD, kétamine, méthoxetamine). Même si pour certains la consommation de psychotropes semble faire partie intégrante de la fête, elle n’est pas sans risque. Enfin, certaines drogues de synthèse sont nouvellement apparues sur le marché des drogues (mCPP, méthoxétamine, cathinones, cannabinoïdes de synthèse…) et ne sont pas encore réglementées. Ces produits sont appelés des « legal highs » ou « Research chemicals ». Ils servent de substituts légaux de drogues déjà classées comme stupéfiant. Ce marché des « legal highs » se développe à une vitesse exponentielle. Il utilise l’Internet comme moyen de diffusion. La maîtrise de ce phénomène est probablement l’un des principaux défis de demain en matière de lutte contre la drogue.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-41493
- Numéro national
- 2012LIMO3352
Pour citer cette thèse
Bernard Hélène, Drogues de synthèse, anciennes et nouvelles, utilisées aujourd'hui en milieux festifs, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2012. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-41493