Interprétation des concentrations post-mortem dans les tissus solides : étude rétrospective au CHU de Limoges

Discipline

Pharmacie

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Anamnèse - Thèses et écrits académiques,

Foie - Thèses et écrits académiques,

Toxicologie légale - Thèses et écrits académiques

Dans la littérature, nous disposons de concentrations post-mortem de xénobiotiques dans les organes, et plus particulièrement dans le foie, ayant été observées à la suite de surdosages. Pour les compléter, il nous a semblé intéressant d’effectuer un bilan rétrospectif des expertises traitées par le Service de Pharmacologie et de Toxicologie du CHU de Limoges depuis 1993. L’objectif de ce travail était d’extraire des données de concentrations post-mortem dans le foie et de les comparer aux données bibliographiques, en tenant compte de différents paramètres : anamnèse, délai post-mortem, circonstances et causes de la mort. Au final, il est rarement possible d’établir formellement la responsabilité de la prise dans la survenue du décès en se basant sur la concentration hépatique post-mortem de la substance incriminée.