Risques d'extension de quelques arboviroses sur le terriroire métropolitain

Discipline

Pharmacie

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Infections à arbovirus - Dissertations universitaires,

Aedes albopictus - Thèses et écrits académiques,

Pharmaciens - Thèses et écrits académiques

Les arboviroses telles que la dengue, le chikungunya et la fièvre jaune, sont des maladies transmises par les moustiques, dont Aedes albopictus. Elles étaient confinées à une partie du monde auparavant, mais depuis une trentaine d’années maintenant, on assiste à une extension de ces virus sur l’ensemble du globe. Des millions de personnes sont concernées chaque année. En France, les départements d’outre-mer ont été très touchés, comme lors de l’épidémie de chikungunya a la Réunion en 2005. Concernant la métropole, l’augmentation de la population vectorielle et la présence de cas, dont ceux autochtones en 2010, ont alarmé les autorités. C’est à cause des changements climatiques, de l’augmentation des voyages et des échanges entre les différents continents que le nombre de cas augmente et que la dissémination mondiale des arboviroses est possible. Les dernières épidémies comme celle en Italie en 2007 ont fait réagir le gouvernement français notamment par les déclarations obligatoires de la dengue et du chikungunya. Elles ont permis également de relancer les recherches sur la prévention dont la lutte anti-vectorielle et la prise en charge des arbovirus, puisqu’aucun traitement spécifique et vaccin ne sont disponibles actuellement, pour ces deux dernières maladies notamment. Le risque d’importation et d’introduction des arbovirus en métropole doit être pris au sérieux dans un contexte où le monde ne cesse d’évoluer.