La chimiothérapie d'induction pour la préservation laryngée : analyse et comparaison des résultats pour les carcinomes épidermoïdes de l'hypopharynx et du larynx
(Document en Français)
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- Auteur
- EL Sanharawi Ahmed
- Date de soutenance
- 11-04-2014
- Directeur(s) de thèse
- Bessède Jean-Pierre
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Médecine générale
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Larynx - Cancer - Thèses et écrits académiques,
- Partie laryngée du pharynx - Cancer - Thèses et écrits académiques,
- Chimiothérapie d'induction - Dissertations universitaires,
- Laryngectomie - Thèses et écrits académiques
Le but de notre étude était d'évaluer la survie des patients traités pour un carcinome épidermoïde du larynx ou de l'hypopharynx par un protocole de chimiothérapie d'induction, suivis et traités dans le service d'oto-rhino-laryngologie et chirurgie cervico-faciale du CHU de Limoges, du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2012. Nous avons également évalué le contrôle local, la récidive, et le taux de préservation de l'organe et la conservation de la fonction laryngés, en comparant les cancers du larynx à ceux de l'hypopharynx. Au total 41 patients ont été inclus, 17 cas de cancers du larynx (41,5%) et 24 cas de cancers de l'hypopharynx (58,5%), dont l'âge moyen était de 58,7 ans. Tous avaient un cancer T2, T3 ou T4a, nécessitant une chirurgie non conservatrice à type de laryngectomie ou pharyngo-laryngectomie totale. A l'issue de la chimiothérapie d'induction, 26 patients (63,4%) étaient en réponse complète, 10 (24,4%) en réponse partielle et 2 (4,9%) non répondeurs, sans différence entre les cancers du larynx et de l'hypopharynx. 10 patients (24,4%) ont ensuite subi une chirurgie, 22 (53,7%) une radiochimiothérapie concomitante, 5 (12,2%) une radiothérapie externe et 1 (2,4%) une chimiothérapie. Le contrôle local à 2 ans était de 85,7%, 30% supérieur dans le groupe cancers du larynx par rapport à l'hypopharynx (p=0,0497), mais il n'y avait pas de différence significative à la fin de l'étude (p=0,0669). Les récidives étaient comparables dans les deux groupes (p=0,8577). La survie moyenne était de 58,6 mois, respectivement de 70,4 mois pour les cancers du larynx et de 32,6 mois pour ceux de l'hypopharynx, sans différence significative (p=0,079). Le taux de préservation laryngée était de 70,7%, 82,4% dans le groupe cancers du larynx et 62,5% dans le groupe cancers de l'hypopharynx, sans différence significative (p=0,1687). La chimiothérapie d'induction est une alternative thérapeutique pour certains cancers localement avancés du larynx et de l'hypopharynx, permettant dans une grande majorité de cas de préserver un larynx en place et fonctionnel. Le contrôle local semble meilleur pour les cancers du larynx, mais la survie ne semble pas être impactée par la localisation.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-45881
- Numéro national
- 2014LIMO3107
Pour citer cette thèse
EL Sanharawi Ahmed, La chimiothérapie d'induction pour la préservation laryngée : analyse et comparaison des résultats pour les carcinomes épidermoïdes de l'hypopharynx et du larynx, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2014. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-45881