Etude des dysfonctionnements tubulaires proximaux au cours de la transplantation rénale
(Document en Français)
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- Auteur
- Ensergueix Gaël
- Date de soutenance
- 10-06-2014
- Directeur(s) de thèse
- Allard Julien
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Néphrologie
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Rein -- Transplantation - Thèses et écrits académiques,
- Cystatine C - Dissertations universitaires
Introduction : En dehors de la période initiale de transplantation rénale, la prévalence et les conséquences des dysfonctionnements tubulaires proximaux (DTP) sont méconnues. L’objectif de cette étude était d’évaluer la prévalence des DTP après la première année de greffe rénale et d’en analyser les facteurs favorisants. Patients et Méthodes : Nous avons mené un essai observationnel et transversal, entre avril 2012 et avril 2013, au CHU de Limoges. L’ensemble des patients transplantés rénaux depuis au moins un an, ayant un DFGe MDRD> 15 mL/min/1,73m² ont été inclus. Les DTP ont été définis par l’association d’un ratio cystatine C urinaire (CCU)/créatininurie > 20 μg/mmol et d’une CCU > 100 μg/L. Résultats : 356 patients ont été inclus, dont 335 analysés (hommes : 64,8%, femmes : 35,2%, âge moyen : 57,8 ans (20,0-84,4). 92,9% des patients étaient traités par inhibiteurs de la calcineurine (Cyclosporine A (CsA) : 51,6%, Tacrolimus (Tac) : 41,3%), 81,8% par anti-métabolites (Azathioprine : 3,3%, Acide Mycophénolique : 7,5%, Mycophénolate Mofétyl (MMF) : 71%) et 7,5% par inhibiteurs de la m-TOR. La prévalence des DTP était de 22,7%. La protéinurie tubulaire et l’excrétion fractionnelle de l’acide urique étaient associées significativement aux DTP (p < 0,0001). La prévalence des DTP augmentait avec l’âge du donneur (OR = 1,4, IC 95% : [1,1 ; 1,7]), mais était indépendante du temps d’ischémie froide (p = 0,9980). Un DFGe MDRD> 30 mL/min/1,73m² était protecteur (OR = 0,36, IC 95% : [0,14 ; 0,92]). Les combinaisons d’immunosuppresseurs « MMF + inhibiteurs de la m-TOR » et « MMF + Tac » étaient plus fréquemment associées aux DTP que « MMF + CsA » (OR = 6,4, IC 95% : [1,8 ; 23,0] et OR = 3,0, IC 95% : [1,3 ; 6,8], respectivement). Conclusion : Audelà de la première année de greffe rénale, environ un quart des patients présentent des DTP, semblant en partie dû aux traitements immunosuppresseurs. Comme les lésions des cellules tubulaires proximales pourraient conduire à une atrophie tubulaire et une fibrose interstitielle, le dépistage et le traitement précoce des DTP pourraient améliorer la survie des greffons.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-45961
- Numéro national
- 2014LIMO3117
Pour citer cette thèse
Ensergueix Gaël, Etude des dysfonctionnements tubulaires proximaux au cours de la transplantation rénale, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2014. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-45961