Les dysthyroïdies à l’amiodarone : étude sur les modalités de surveillance et de prise en charge en médecine ambulatoire dans le département de la Corrèze
(Document en Français)
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- Auteur
- Hennequart Boris
- Date de soutenance
- 12-12-2014
- Directeur(s) de thèse
- Haulot Jean-Pierre
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Médecine générale
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Amiodarone - Thèses et écrits académiques,
- Hypothyroïdie - Thèses et écrits académiques,
- Personnes âgées - Thèses et écrits académiques
Actuellement l’amiodarone représente la principale cause de surcharge iodée iatrogène. On retrouve ainsi selon les études de 2 à 24 % de dysthyroïdies induites. Une surveillance régulière de la fonction thyroïdienne est indiquée chez tous les patients recevant ce traitement. L’objectif de ce travail est l’évaluation des modalités de surveillance et de prise en charge des dysthyroïdies lors du suivi des patients sous amiodarone dans le département de la Corrèze. La méthode a été une étude rétrospective et descriptive, utilisant un questionnaire adressé à 195 médecins généralistes de Corrèze, sur une période s’étalant d’avril à aout 2014. Ainsi qu’une estimation de prévalence sur une série de patients hospitalisés dans le service de cardiologie du centre hospitalier d’Ussel sur la période de l’année 2009 au mois de novembre 2013. Il en ressort une prévalence estimée des dysthyroïdies de 25 %, repartie de la façon suivante : 18 % d’hypothyroïdie et 7 % d’hyperthyroïdie. Le taux de réponses à l’étude sur les pratiques des médecins généralistes est de 32 %. La surveillance suit les recommandations dans la majorité des cas. Elle est plus fréquente lors de la première année. Lors de la découverte d’une variation de TSH, les médecins généralistes poursuivent les investigations dans 64 % des cas lors d’une hypothyroïdie et dans 55 % des cas lors d’une hyperthyroïdie. En cas de recours aux spécialistes c’est l’avis du cardiologue qui est plus fréquemment demandé en cas d’hypothyroïdie. Puis c’est l’avis de l’endocrinologue qui est préférentiellement sollicité en cas d’hyperthyroïdie. En conclusion, la majeure partie des médecins suit les recommandations lors de la surveillance. Devant une hypothyroïdie le recours à un avis spécialisé est moindre que devant une hyperthyroïdie. La principale difficulté de prise en charge identifiée lors de ce travail a été le délai de consultation des spécialistes, ainsi que la question de l’arrêt du traitement ou pas.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-46619
- Numéro national
- 2014LIMO3173
Pour citer cette thèse
Hennequart Boris, Les dysthyroïdies à l’amiodarone : étude sur les modalités de surveillance et de prise en charge en médecine ambulatoire dans le département de la Corrèze, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2014. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-46619