Evaluation de la prescription de compression dans l’ulcère veineux de jambe par 160 médecins généralistes en Limousin

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Jambe - Ulcères - Thèses et écrits académiques,

Pression artérielle maximale - Thèses et écrits académiques,

Médecine générale - Thèses et écrits académiques

Objectifs. - Evaluer les pratiques professionnelles des médecins généralistes en Limousin dans la prescription de compression veineuse. Méthodologie. - Il s’agit d’une enquête de pratiques, adressée à des médecins généralistes installés en Limousin. 663 questionnaires ont été envoyés de juin 2014 à février 2015, visant à recueillir la prise en charge du dernier patient vu pour un ulcère de jambe. Les résultats ont été analysés dans leur globalité, puis comparés en deux sous-groupes répartis selon le niveau de force de compression prescrite (classe I et II vs classe III et IV). Résultats. - Le taux de réponse était de 25,0%, soit 160 questionnaires interprétés. L’âge moyen des médecins est de 54,1 ans, 68,8% d’entre eux sont des hommes. L’âge moyen des patients est de 76,0 ans, dont 68,8% de femmes. L’Index de Pression Systolique est mesuré dans 38,8% des cas. L’échographie est réalisée dans 60,0% des cas. Une compression forte classe III ou IV est prescrite à 31,9% des patients. Les principaux freins à la prescription sont le refus du patient et les difficultés d’observance. 53,1% des médecins déclarent ne pas connaitre les recommandations HAS de 2006, et seuls 26,3% estiment avoir été bien formé sur cette pathologie. L’analyse en deux sous-groupes retrouve des différences significatives, principalement concernant l’échographie avec 74,5% de prescription dans le groupe utilisant une compression forte contre 53,2% dans l’autre groupe, et la connaissance des recommandations avec 62,7% des médecins dans ce même groupe contre 38,5% dans le second. Discussion. - Les recommandations sont appliquées dans moins d’un tiers des cas. Le manque d’information des médecins, et des patients, semble en être le principal facteur limitant.