Devenir du reflux vésicoureteral associé à la dyssynergie vésicosphinctérienne chez la jeune fille d'âge scolaire

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Ataxie - Dissertations universitaires comme sujet,

Reflux vésicourétéral - Thèses et écrits académiques

Objectif : La corrélation entre les infections urinaires, les troubles mictionnels fonctionnels et le reflux vésicourétéral (RVU) a été démontrée par de nombreux auteurs. Le but de cette étude est d’analyser l’évolution du reflux chez les enfants présentant RVU et dyssynergie vésicosphinctérienne (DVS) traités par rééducation vésicosphinctérienne par biofeedback et son traitement. Matériel et méthodes : Les dossiers de 111 enfants de sexe féminin, âgées de 2 ans et demi à 15 ans et demi présentant une dyssynergie vésicosphinctérienne et un RVU associés ont été revus. Le signe de révélation était l’infection urinaire seule pour 62 enfants. Le RVU était le plus souvent de bas grade (grade 1 n=30, grade 2 n=47, grade 3 n=32, grade 4 n=2). Les enfants ont bénéficié de 10 séances de rééducation vésicosphinctérienne en moyenne (min=9 ; max=16). Résultats : La guérison de la DVS a été obtenue pour 101 patients (90,9%) avec un délai de 18 mois. On a noté une disparition du RVU chez 49 patientes dont 4 présentant un RVU avant l’apparition de la DVS, 24 opérés d’une réimplantation urétérale selon Cohen avant la prise en charge de la DVS, et chez 21 enfants avec RVU découvert au cours du bilan de DVS. Le RVU a persisté chez 62 patients. Il était asymptomatique chez 19 enfants, a été traité par injection de Deflux chez 19 enfants. Une réimplantation urétérale bilatérale selon la méthode de Cohen a été réalisée chez 24 enfants Conclusion : Le RVU secondaire à la DVS est sévère malgré son bas grade. La rééducation vésicosphinctérienne est une méthode efficace de traitement des TMF et permet la régression du RVU dans la plupart des cas. En cas d’échec, la chirurgie est une alternative.