Analyse descriptive des résultats de fécondation in vitro sans et avec micro-injection au laboratoire d'AMP du CHU de Limoges de 2003 à 2006 : tentative de construction d'un score embryonnaire

Discipline

Médecine générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Fécondation in vitro - Thèses et écrits académiques,

Taux de grossesse - Dissertations universitaires comme sujet,

Injection intracytoplasmique de spermatozoi͏̈desInjection intracytoplasmique de spermatozoi͏̈des -- Thèses et écrits académiques

Deux études de cohortes rétrospectives ont permis l’analyse statistique de la pratique de l’AMP en FIV classique et avec micro-injection au centre d’AMP de Limoges de 2003 à 2006. La première a étudié l’ensemble des tentatives réalisées en FIV classique (n=785) et en FIV avec ICSI (n=475) durant cette période. Des facteurs prédictifs de réussite ou d’échec de la tentative ont été mis en évidence après analyses multivariées : le taux de fécondation est plus bas lorsque l’on utilise un protocole court. Ce taux semble augmenter avec un temps de co-incubation raccourci, avec le pourcentage de tératozoospermie et de survie à 17 heures, et en fonction du nombre d’ovocytes injectés en FIV avec ICSI. Les taux de grossesses peuvent aussi varier en fonction du score du zygote, de la division précoce de l’embryon à la 26e heure et de la morphologie au deuxième jour. De plus, l’âge de la patiente diminue les chances de grossesses et d’accouchements. La deuxième étude de cohorte a étudié 1444 embryons et leurs critères en vue de créer un score embryonnaire et d’améliorer le taux d’implantation. Les résultats ont montré que l’âge diminue les chances d’accouchements, et que les embryons transférés au troisième jour et ceux ayant une bonne morphologie ont un meilleur taux d’accouchements. Malheureusement, l’ensemble de ces critères n’ont pas été suffisants d’un point de vue statistique pour construire un score embryonnaire.