Compléments alimentaires : intérêt dans les déficits les plus fréquents en vitamines et minéraux à l'officine

Discipline

Pharmacie

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Compléments alimentaires - Thèses et écrits académiques,

Avitaminose - Thèses et écrits académiques,

Carence en minéraux - Thèses et écrits académiques

La complexité du domaine de la nutrition, son lien étroit avec des pathologies ainsi que la profusion du marché des compléments alimentaires obligent le pharmacien à actualiser ses connaissances et à se positionner en tant qu'acteur de santé et ce, malgré le nombre insuffisant d'études concordantes concernant ces produits. Un statut règlementaire leur a été attribué au niveau européen (directive 2002/46). En France, les Apports Nutritionnels Conseillés (ANC) servent de repères afin d'éviter les états de déficiences au sein de la population. Ils restent limités à certains vitamines et minéraux chez les adultes, les plus fréquemment déficitaires sont : la vitamine C, la vitamine D, le magnésium et le fer. Certains peuvent être conseillés de façon plus systématique que d'autres comme la vitamine D ou le magnésium. Quelques questions simples à poser à l'officine permettent de s'assurer que la supplémentation est adaptée : à qui le complément s'adresse t-il, pour quels motifs, y a-t-il des pathologies, traitements en cours ou un état physiologique particulier et quelle forme galénique va faciliter l'observance. En ne dépassant pas les doses maximales de sécurité, ces compléments semblent présenter un réel intérêt. La primauté des apports alimentaires doit toujours être rappelée ainsi que le recours à un autre professionnel de santé si nécessaire.