Sources d’information des patients d’urologie et développement de nouveaux médias de communication

Discipline

Chirurgie générale

Classification

Médecine et santé

Mots-clés

Communication en médecine - Thèses et écrits académiques,

Internet - Thèses et écrits académiques,

Médias sociaux - Thèses et écrits académiques,

Urologie - Thèses et écrits académiques

Introduction : Au sein des diverses sources d’information à la disposition des patients d’urologie, internet et les médias sociaux prennent une place de plus en plus importante. Les objectifs de cette étude étaient donc d’identifier les différentes sources d’information des patients d’urologie, d’évaluer la pénétrance d’internet et des médias sociaux dans cette population et enfin de mettre en place une stratégie d’information de proximité à l’aide de ces nouveaux médias. Matériels et méthodes : Des questionnaires à choix multiples ont été remis aux patients admis en consultation et en hospitalisation dans notre centre. En s’aidant de leurs réponses, nous avons conçu et mis en ligne un site internet ainsi qu’une page sur le réseau social Facebook. Un troisième questionnaire a été remis par la suite aux patients admis en hospitalisation pour évaluer l’impact de ce type de média. Résultats : L’urologue se révèle être la source principale d’information de ses patients pour 87,9 % à 82,8 % d’entre eux. 58 à 70,2 % de nos patients déclaraient utiliser internet contre 39 à 46 % pour les médias sociaux. 71,1 % des utilisateurs d’internet ont consulté notre site internet avec un taux de satisfaction de 96,2 %. En revanche seuls 7,9 % de l’effectif avaient consulté notre page Facebook. Les analyses statistiques suggèrent une augmentation significative de la connaissance par les patients de leur pathologie suite à la mise en ligne de ces nouveaux médias. Conclusion : A l'heure du "Big Data", l'urologue semble conserver son rôle central dans l'information de ses patients. Il lui appartient ainsi de développer une stratégie d'information adaptée, reposant autant sur lui et ses équipes que sur des sites internet d’information médicale de qualité. La place des médias sociaux dans ce type de démarche est certainement prometteuse mais reste encore à définir.