Recherche de facteurs prédictifs du résultat de la prise en charge chirurgicale de la jonction pyélo-urétérale de l’adulte : à propos d’une étude rétrospective bicentrique sur 108 individus
(Document en Français)
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- Auteur
- Lescure Victor
- Date de soutenance
- 21-10-2016
- Directeur(s) de thèse
- Descazeaud Aurélien
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Chirurgie générale
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Syndrome de la jonction pyélourétérale - Chirurgie - Thèses et écrits académiques
Introduction : Le syndrome de jonction pyélo-urétérale (JPU) est une uropathie malformative que l’on observe chez l’adulte de façon symptomatique ou de découverte fortuite. Sa prise en charge est non consensuelle. Notre objectif était d’évaluer les résultats de la cure chirurgicale du syndrome de jonction pyélo-urétérale, et de déterminer d’éventuels critères prédictifs du résultat chirurgical. Matériel et méthode : Tous les dossiers de patients opérés de JPU aux CHU de Limoges et de Bordeaux entre 2005 et 2015 ont été analysés de façon rétrospective. Seules les techniques chirurgicales non endoscopiques ont été considérées. La notion d’échec a été définie comme toute persistance d’une symptomatologie clinique gênante plus de 3 mois après l’intervention, telles que la douleur lombaire, la récidive lithiasique du côté opéré ou la pyélonéphrite. Une simple hypotonie ou une dilatation résiduelle asymptomatique n’a pas été catégorisé en échec de traitement. Résultats : 108 patients de 42,7 ans d’âge moyen, ont été analysés. Le taux de succès était de 77%. Les 38 patients opérés pour des douleurs isolées avaient un taux de succès significativement plus élevé que le reste des patients (89,5% versus 77% ; p=0,004). Les complications per-opératoires étaient associées à un risque d’échec de l’intervention (61,5% versus 23%, p<0,001). Nous n’avons pas identifié d’autres facteurs prédictifs significatifs du résultat de l’intervention. Le taux de succès n’était pas significativement différent enter les voies cœlioscopiques et cœlioscopiques robot-assistées (83,6% versus 74,1%, p=0,385). La moitié des 10 patients asymptomatiques avant l’intervention ont présenté des douleurs post-opératoires de novo. Conclusion : Nous rapportons ici une série de 108 cas opérés d’un syndrome de JPU par voie cœlioscopique ou cœlioscopique robot-assistée. L’intervention a été considérée comme un échec chez 23% des patients. Les patients ayant des douleurs isolées avaient des suites plus simples. A l’inverse, les complications péri-opératoires étaient un élément associé à un échec de l’intervention. La cure chirurgicale de JPU chez les patients asymptomatiques a conduit à des douleurs de novo chez 50% des patients, ce qui incite à la plus grande prudence dans cette indication purement basée sur l’imagerie. Par sa faible taille, notre étude manquait probablement de puissance statistique pour mettre clairement en évidence des critères prédictifs d’échec du traitement.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-54549
- Numéro national
- 2016LIMO3163
Pour citer cette thèse
Lescure Victor, Recherche de facteurs prédictifs du résultat de la prise en charge chirurgicale de la jonction pyélo-urétérale de l’adulte : à propos d’une étude rétrospective bicentrique sur 108 individus, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2016. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-54549