Etude génomique comparative du tissu tumoral solide et des cellules tumorales infiltrantes de glioblastome
(Document en Français)
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- Auteur
- Charissoux Aurélie
- Date de soutenance
- 09-09-2016
- Directeur(s) de thèse
- Faucher Karine
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Anatomie et Cytologie Pathologiques
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Glioblastome - Histopathologie - Thèses et écrits académiques,
- Séquençage des acides nucléiques - Thèses et écrits académiques,
- Récepteur de type 3 des facteurs de croissance fibroblastique - Dissertations universitaires
Les glioblastomes sont des tumeurs intracérébrales de haut grade de malignité et de mauvais pronostic, notamment du fait de leur nature infiltrante qui limite les possibilités d’exérèse. Ils sont constitués d’un contingent tumoral solide (TT) et d’un contingent de cellules tumorales isolées infiltrant le parenchyme cérébral (CTI). L’objectif de l’étude est de comparer le profil génétique de ces deux contingents. Du tissu correspondant à chacun des deux contingents a été sélectionné sur coupe histologique, pour 13 patients. Une fois l’ADN génomique extrait à partir de matériel fixé au formol et inclus en paraffine, une étude par séquençage haut débit, avec le Comprehensive Cancer Panel a été réalisée. Les variants ont été classés en comparant leur fréquence allélique dans le TT, le CTI et également par rapport au tissu sain (sang), nous permettant de définir un statut somatique ou non. Environ 20 variants par tumeur, considérés comme somatiques ont été observés dans les deux contingents, pour lesquels seule la fréquence allélique varie. C’est le cas pour FGFR3 et GATA2 qui présentent un même variant somatique dans 7 et 4 tumeurs respectivement. Aucune tumeur n’avait de mutation d’IDH. Une amplification de l’EGFR a été observée dans 67% des cas. La présence de variants à des fréquences comparables dans le TT et le CTI pourrait indiquer qu’ils seraient soit plus présents dans les cellules tumorales infiltrantes soit liés aux cellules non tumorales. Des mutations de FGFR3 et GATA2 décrites dans d’autres tumeurs, semblent indiquer qu’ils jouent un rôle dans la prolifération et l’adhésion cellulaire. Ces données restent à confirmer par d’autres méthodes de séquençage.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-54921
- Numéro national
- 2016LIMO3127
Pour citer cette thèse
Charissoux Aurélie, Etude génomique comparative du tissu tumoral solide et des cellules tumorales infiltrantes de glioblastome, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2016. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-54921