Étude de la réaction immunitaire activée dans les cellules nerveuses humaines infectées par différentes souches de Toxoplasma gondii
(Document en Français)
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- Auteur
- Mammari Nour
- Date de soutenance
- 08-07-2014
- Directeur(s) de thèse
- Dardé Marie-Laure - Courtioux Bertrand
- Rapporteurs
- Dimier-Poisson Isabelle - Pfaff Alexander
- Membres du jury
- Dardé Marie-Laure - Courtioux Bertrand - Pelloux Hervé - Jauberteau-Marchan Marie-Odile
- Laboratoire
- NET - Neuroépidémiologie Tropicale - UMR-S 1094
- Ecole doctorale
- École doctorale biologie-santé - Bio-santé (Limoges ; 2009-2018)
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Médecine. Immunologie et infectiologie
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés libres
- toxoplasmose
- Mots-clés
- Toxoplasma gondii - Thèses et écrits académiques,
- Système nerveux central -- Maladies - Thèses et écrits académiques,
- Apoptose - Thèses et écrits académiques,
- Immunité cellulaire - Thèses et écrits académiques
L’encéphalite toxoplasmique est le résultat de la réactivation d’une toxoplasmose latente. Elle représente la manifestation clinique la plus fréquente, caractérisée par des lésions multiples nécrosantes au niveau du cerveau. La réponse immunitaire a un impact majeur sur le contrôle de la persistance des kystes toxoplasmiques dans le système nerveux central. Ce processus n’est pas bien élucidé chez l'homme. Pour cela, le but de notre étude était de déterminer les mécanismes immunitaires mis en jeu lors d’une infection des cellules nerveuses humaines infectées par deux souches de Toxoplasma gondii in vitro. L’étude de la cinétique de différentes cytokines et chémokines a été réalisée dans des cellules microgliales, des cellules endothéliales et des neurones infectés in vitro par les souches RH (type I) et PRU (type II) de T. gondii. Les protéines pro-inflammatoires ont été dosées et la charge parasitaire a été quantifiée à 8 h, 14 h, 24 h et 48 h post infection. Notre travail a montré des résultats originaux qui pourraient expliquer la cinétique immunitaire et parasitaire mise en jeu dans les premières heures de l'infection et être essentiels pour le contrôle de la persistance du parasite. Nous avons également montré que le traitement des cellules nerveuses humaines par l'IFN-γ avant l'infection a un effet significatif sur la synthèse de certaines protéines proinflammatoires et sur la multiplication de la souche RH dans les cellules microgliales et les cellules endothéliales stimulées. Ces recherches ont été poursuivies par une étude sur les voies de l'apoptose activées dans les cellules nerveuses humaines infectées par le toxoplasme. Ces cellules ont été infectées par les deux souches de T. gondii pour 24 h et 48 h. L'analyse des mécanismes apoptotiques a montré que la souche PRU induit une forte réponse apoptotique dans les cellules microgliales et les cellules endothéliales infectées. La souche RH induit une réponse apoptotique seulement dans les neurones infectés. Ces données indiquent que la souche PRU semble être plus pro-inflammatoire et présente un profil apoptotique plus agressif seulement dans les cellules microgliales et les cellules endothéliales humaines. Au contraire de la souche RH qui présente un profil pro-inflammatoire plus faible et une réaction apoptotique seulement dans les neurones.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-59217
- Numéro national
- 2014LIMO310B
Pour citer cette thèse
Mammari Nour, Étude de la réaction immunitaire activée dans les cellules nerveuses humaines infectées par différentes souches de Toxoplasma gondii, thèse de doctorat, Limoges, Université de Limoges, 2014. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-59217