Analyse du recours à la contraception d’urgence chez les patientes en demande d’interruption volontaire de grossesse : état des lieux en Limousin (353 patientes)
(Document en Français)
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- Auteur
- Audot Géraldine
- Date de soutenance
- 07-07-2017
- Directeur(s) de thèse
- Teissier Marie-Pierre
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Médecine générale
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Contraception d'urgence - France - Limousin (France) - Thèses et écrits académiques,
- Avortement - France - Limousin (France) - Thèses et écrits académiques
OBJECTIF- L’objectif de cette étude est d’évaluer le recours et l’échec de la CU chez les patientes en demande d’interruption volontaire de grossesse (IVG). Les objectifs secondaires sont d’apprécier les connaissances des patientes et l’information reçue dans ce domaine. METHODE - Il s’agit d’une étude épidémiologique observationnelle descriptive multicentrique réalisée entre septembre 2016 et janvier 2017 au sein des centres d’IVG de Brive, Guéret et Limoges. RESULTATS - 353 questionnaires ont été recueillis. 7 % des patientes ont utilisé une CU, dans un délai moyen de 30 heures et les « utilisatrices » ne citent que le lévonorgestrel (LNG). Il n’y a pas de différence sur le type ou l’efficacité des moyens de contraception entre les « utilisatrices » et « non utilisatrices ». Les « utilisatrices » connaissent mieux le délai de 72 heures (50 % vs 21,7 % p = 0,002) mais ne connaissent pas mieux celui 120 heures ou le dispositif intra-utérin au cuivre (DIU Cu). 22,9 % des « non utilisatrices » versus 3,9 % des « utilisatrices » déclarent que le risque de grossesse après un rapport sexuel non protégé (RSNP) n’existe qu’en milieu de cycle menstruel (p = 0,022). Les « utilisatrices » sont plus conscientes du risque de grossesse en cas d’oubli de pilule (75 % vs 39,6 % p = 0,051). La non-perception du risque de grossesse apparait comme le principal frein à l’utilisation de la CU (64,5 %). Il ne dépend pas de la prise d’un contraceptif au long cours ou de son efficacité. Les patientes concernées par ce frein déclarent plus souvent que le risque de grossesse n’existe qu’en milieu de cycle (26,5% vs 14% p = 0,005). La méconnaissance du délai d’utilisation est le deuxième frein identifié (12,8 %). Bien que 90 % des patientes connaissent la CU, seules 24 % connaissent le délai du LNG, 3,5% celui de l’ulipristal acétate et 20% l’alternative par le DIU Cu. La moitié des patientes n’est pas satisfaite de l’information reçue. On ne retrouve pas de différence d’information reçue entre nos deux groupes. CONCLUSION- Une meilleure éducation des patientes sur la CU pourrait permettre d’améliorer son recours. Il semble nécessaire que l’information insiste sur le délai d’utilisation (5 jours après le RSNP) et intègre la notion de perception du risque de grossesse.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-78257
- Numéro national
- 2017LIMO3120
Pour citer cette thèse
Audot Géraldine, Analyse du recours à la contraception d’urgence chez les patientes en demande d’interruption volontaire de grossesse : état des lieux en Limousin (353 patientes), thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2017. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-78257