Perceptions et ressentis des jeunes filles concernées par la vaccination anti-HPV : étude qualitative en Haute-Vienne en 2016
(Document en Français)
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- Auteur
- Dal Col Sonia
- Date de soutenance
- 10-11-2017
- Directeur(s) de thèse
- Denis Rudelle Karen
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Médecine générale
- Classification
- Médecine et santé
- Mots-clés
- Papillomavirus humains - Vaccination - Thèses et écrits académiques,
- Médecins généralistes - Thèses et écrits académiques,
- Adolescentes - Thèses et écrits académiques
Introduction : le cancer du col de l’utérus, vrai problème de santé publique, est un cancer évitable grâce au dépistage par frottis, et depuis 2006, par la vaccination anti-HPV. Pourtant, en France, la couverture vaccinale reste très faible. L’objectif de notre étude est de mettre en évidence les perceptions et les ressentis des jeunes filles concernant cette vaccination, pour engager la discussion et trouver des moyens de la promouvoir. Matériel et méthodes : étude qualitative à partir d’entretiens semi-dirigés, menée jusqu’à saturation des données, en théorisation ancrée, auprès de collégiennes volontaires de 11 à 14 ans, en Haute-Vienne fin 2016. Résultats : 34 jeunes filles ont été interrogées. Elles n’ont pas un avis défavorable. Les connaissances sur la vaccination anti-HPV sont plus importantes après 12 ans, en zone urbaine et en cas de vaccination contre l’hépatite B. Les jeunes filles dont les parents exercent une profession dans le domaine de la santé semblent plus impliquées. Malgré tout, il existe un manque de connaissance évident et des fausses croyances. Les parents, notamment la mère, représentent la plus grande source d’informations pour la jeune fille. Le médecin traitant reste incontournable dans la prise de décision vaccinale. Discussion : les jeunes filles semblent peu impliquées dans la démarche vaccinale. Or, cette vaccination anti-HPV repose sur la triade jeune fille/parents/médecin. Les professionnels de santé doivent être formés pour avoir un discours scientifiquement valide sur la vaccination. Conclusion : la vaccination anti-HPV implique des facteurs complexes et le médecin traitant tient un rôle central. Il est évident qu’une information plus claire et adaptée envers les jeunes filles est nécessaire.
- Type de contenu
- Text
- Format
- Entrepôt d'origine
- Identifiant
- unilim-ori-78887
- Numéro national
- 2017LIMO3183
Pour citer cette thèse
Dal Col Sonia, Perceptions et ressentis des jeunes filles concernées par la vaccination anti-HPV : étude qualitative en Haute-Vienne en 2016, thèse d'exercice, Limoges, Université de Limoges, 2017. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/unilim-ori-78887