Le syndrome du bébé secoué : évaluation des connaissances des accouchées à l’HME de Limoges

Auteur(s)

Païs Anne-Sophie

Année de soutenance

2019

Tuteur universitaire

Baraille Agnès

Expert scientifique

Thon Séverine

Diplôme

Diplôme d'Etat de sage-femme

Composante

Hôpital du Cluzeau. Ecole de sages-femmes (Limoges)

Thème(s)

Médecine et santé

Mots-clés

Syndrome de l'enfant secoué -- Thèses et écrits académiques,

Puerpéralité -- Thèses et écrits académiques,

Connaissances, attitudes et pratiques en santé -- Thèses et écrits académiques

Notre étude a été réalisée à l’HME de Limoges et avait pour objectif d’évaluer la connaissance des accouchées sur le SBS. Il s’agissait d’une étude observationnelle descriptive transversale monocentrique, réalisée grâce à un questionnaire distribué en maternité à toutes les accouchées à partir du deuxième jour après l’accouchement. 180 questionnaires ont été distribués, et le taux de participation de 100 %. Il apparaissait, au travers de cette étude que les femmes avaient un niveau de connaissances moyen sur le SBS avec une moyenne générale de 6,2/12. Elles avaient globalement de bonnes connaissances sur les situations à risque de ce syndrome ainsi que sur ses conséquences. De même, les connaissances sur l’âge de vulnérabilité et sur l’enfant de la fratrie le plus souvent secoué étaient satisfaisantes. A l’inverse, les femmes semblaient méconnaitre les manifestations du SBS et l’auteur principal des secousses. Le niveau de connaissance augmentait significativement avec le niveau d’études (p=0,0002) et était meilleur lorsque la patiente avait un métier en lien avec la petite enfance (p=0,0002). 78,9 % des femmes souhaitaient être mieux informées sur le SBS. Elles n’avaient reçu que peu d’informations médicales sur ce sujet (25 %) et les médias occupaient une place centrale dans leur information (64,4 %). Elles souhaitaient recevoir l’information en grande majorité par la sage-femme (48,3 %) ou par le pédiatre (35,5 %) et ce au travers d’un prospectus ou bien oralement (56 %). Nos résultats étaient majoritairement concordants avec ceux retrouvés dans la littérature.