Musique de salon dans la Caraïbe insulaire hispanophone et franco-créolophone au XIXème siècle (1802-1902) : expression d'une identité culturelle créolisée ?
(Document en Français)
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- Auteur
- Petit Ethel
- Date de soutenance
- 09-06-2022
- Directeur(s) de thèse
- Bertin-Elisabeth Cécile
- Président du jury
- Berthet Dominique
- Rapporteurs
- Darbon Nicolas - Confiant Raphaël
- Membres du jury
- Ueckmann Natascha
- Laboratoire
- EHIC - Espaces Humains et Interactions Culturelles – UR 13334
- Ecole doctorale
- École doctorale Humanités (Poitiers)
- Etablissement de soutenance
- Limoges
- Discipline
- Arts, Lettres, Langues
- Classification
- Langues romanes. Français,
- Littérature de langues romanes. Littérature française
- Mots-clés libres
- Créolisation, Transculturation, Identité culturelle, Créole, Traces, Transferts culturels
- Mots-clés
- Musique - Région caraïbe,
- Créolisation linguistique
La musique de salon dans la Caraïbe insulaire hispanophone et franco-créolophone du XIXe siècle (1802-1902) est, dans un premier temps, la reproduction des pratiques européennes, telles qu’elles se sont instituées depuis la fin du XVIIIe siècle. Pourtant, au détour de la relation telle que l’aborde Édouard Glissant, la réécriture a largement participé à l’intégration de nouveaux paramètres considérés au début comme des traces, mais dont l’impact modifiera durablement ces pratiques. Aux ballades, romances et autres musiques européennes, viennent s’ajouter de nouvelles pratiques présentées tout d’abord comme créoles (ballade créole, contradanza criolla, quadrille créole…), puis comme propres à un territoire (méringue, habanera, danza…). Les acteurs de ce phénomène, groupes dominants et dominés, concernés par cette relation, se nourrissent les uns des autres à travers des transferts culturels. Ils sont donc des acteurs actifs du processus de créolisation étant en train de se consolider. À l’image du rhizome qui se déplace en formant de nouvelles branches, la musique de salon dans la Caraïbe insulaire hispanophone et franco-créolophone au XIXe siècle est alors une représentation d’une identité culturelle commune créolisée.
- Type de contenu
- Text
- Format
Pour citer cette thèse
Petit Ethel, Musique de salon dans la Caraïbe insulaire hispanophone et franco-créolophone au XIXème siècle (1802-1902) : expression d'une identité culturelle créolisée ?, thèse de doctorat, Limoges, Université de Limoges, 2022. Disponible sur https://aurore.unilim.fr/ori-oai-search/notice/view/2022LIMO0038