Les grandeurs algébriques au lycée

Auteur(s)

Porcheron Noémie

Année de soutenance

2023

Directeur(s)

Alves Cédric

Diplôme

Master MEEF - 2ème année

Mention

Mention Second degré

Parcours-type

Professeur de Physique-Chimie

Composante

Ecole supérieure du professorat et de l'éducation de l'académie de Limoges

Thème(s)

Physique

Mots-clés

Algèbre -- Étude et enseignement (secondaire),

Physique mathématique -- Étude et enseignement (secondaire)

L’usage de grandeurs algébriques (avec des valeurs pouvant prendre un signe négatif ou positif) relève d’une certaine nouveauté pour les élèves rentrant au lycée. Régies par des conventions, il est nécessaire de bien définir en amont ces grandeurs algébriques. Pour beaucoup d’élèves, le caractère algébrique est difficile à appréhender. Que ce soit lors de la phase de traduction d’un énoncé ou lors de l’attribution finale du signe, les élèves peuvent être en effet confrontés à un certain nombre de difficultés. Plusieurs causes peuvent expliquer ces difficultés comme le mélange des langages (verbal et algébrique) ou encore le fait qu’on a souvent tendance à réfléchir positivement pour donner du sens à un phénomène. Des solutions peuvent être proposées pour aider les élèves, comme par exemple, dédier davantage de temps aux définitions des grandeurs algébriques rencontrées, proposer des analogies de la vie du quotidien pour expliquer une convention ou encore construire des schémas explicatifs avec les élèves. Différencier ses activités, en variant les langages permet là aussi, tout en faisant travailler différentes compétences aux élèves, d’assimiler cette procédure algébrique. Les différents langages que les élèves rencontrent en sciences physiques sont complémentaires. Il est donc important de les travailler tout au long du cycle du lycée sans les opposer pour ne pas gêner la compréhension des notions présentées ainsi que la résolution des exercices proposés.