La châsse d'Ambazac : floraison spirituelle à Grandmont

Auteur(s)

Merle Marylou

Année de soutenance

2024

Directeur(s)

Sparhubert Eric

Diplôme

Master - 2ème année

Mention

Sciences Sociales

Parcours-type

Histoire : Pouvoirs, Sociétés, Territoires

Composante

Université de Limoges. Faculté des lettres et sciences humaines

Thème(s)

Géographie et histoire

Mots-clés

Reliquaires -- Ambazac (Haute-Vienne),

Orfèvrerie médiévale -- Ambazac (Haute-Vienne),

Émaux champlevés médiévaux -- Ambazac (Haute-Vienne),

Ambazac (Haute-Vienne)

En 1790, l’une des sept grandes châsses du trésor de l’abbaye de Grandmont est déposée dans l’église Saint-Antoine d’Ambazac (Haute-Vienne) avec une dalmatique et un os de jambe de saint Étienne de Muret. Elle retrouve alors les reliques du saint pour lequel elle avait été fabriquée six-cent-ans plus tôt. Pièce d’orfèvrerie avant d’être un reliquaire émaillé, objet quasiment aniconique, la châsse d’Ambazac cultive volontairement la singularité. Elle développe une étonnante végétalité qui croît sur toutes ses faces, sur l’or comme sur l’émail. Reflet miroitant de la virtus de son saint, le reliquaire est aussi une métaphore visuelle qui mobilise l’imagination et les sens du corps. La première châsse de saint Étienne de Muret répond visuellement au développement d’une identité grandmontaine, suivant un processus de régularisation de l’ordre qui atteint son apogée dans la canonisation de son fondateur. Mais plus encore, elle est un véritable support spirituel, un objet anagogique qui porte un discours sur la nature humaine et invite à la dépasser